Le président de la République a livré une longue interview sur le plateau de TF1 mercredi soir, dans laquelle il a passé en revue plusieurs sujets et défendu le bilan de son quinquennat, marqué notamment par la crise des gilets jaunes et la crise sanitaire, à quelques mois des présidentielles 2022. Retour sur son passage.
La possibilité d'une obligation vaccinale existe
En plein pendant la cinquième vague qui touche la France, Emmanuel Macron a rappelé l'importance de la vaccination, du pass sanitaire et du respect des gestes barrières dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus. Après avoir réitéré l'importance de la vaccination et notamment de la dose de rappel, le chef de l'Etat a ensuite évoqué la possibilité de voir surgir une obligation vaccinale et la probable la nécessité de rappels réguliers : « Nous sommes quasiment à l'obligation vaccinale quand vous avez 90% des personnes qui peuvent se faire vacciner qui l'ont fait ».
Une nouvelle réforme des retraites
« Il est clair qu'il faudra désormais travailler plus longtemps » a déclaré le président de la République, qui souhaite toujours mettre en place une nouvelle réforme des retraites, avec notamment la fin des régimes spéciaux et des modifications concernant les modalités du départ à la retraite des fonctionnaires, des salariés du privé et des indépendants.
Son rapport aux Français
En fin d'émission, Emmanuel Macron a avoué que son quinquennat lui avait permis de « mieux aimer les Français. J'aime la France encore plus follement qu'avant. Nous sommes un peuple qui a fait confiance à un jeune homme de 39 ans ». Mais cela ne l'a pas empêché d'avoir quelques phrases à leur encontre que le chef de l'État a affirmé « regretter », notamment une phrase « inacceptable, celle où je parle des gens qui ont réussi et de ceux qui ne sont rien ». « Dans certains de mes propos, j'ai blessé des gens. Je pense qu'on peut bouger les choses sans blesser les gens, et c'est ça que je ne referais plus. Au moment où je l'ai fait, je n'ai pas mesuré que je blessais » a-t-il confessé.
La présidentielle de 2022
Il aurait pu profiter de l'occasion pour annoncer sa candidature à la prochaine élection présidentielle mais Emmanuel Macron a plutôt choisi d'esquiver le sujet : « Au moment où je vous parle, je me dois encore de prendre des décisions et de passer le cap de la cinquième vague, a-t-il souligné. Oui, j'ai de l'ambition pour mon pays mais je dois encore assumer la fonction qui est la mienne », a indiqué le chef de l'Etat, qui a néanmoins affirmé « se projeter à une vision du pays à dix ans ».