La crise de l'énergie couplée à la hausse de l'inflation n'arrange pas la Ville de Lyon. Elle prévoit une hausse de la taxe foncière de 9%, soit en moyenne 5 euros par mois pour 30% des Lyonnais, c'est-à-dire les propriétaires d'un logement. Une décision qui sera présentée le 19 janvier prochain, au Conseil municipal.
Une mesure qui visera à améliorer le service public et à poursuivre la transformation écologique et solidaire du territoire. Cette mesure s’inscrit dans un contexte d’augmentation des coûts.
"Malgré ses efforts, la Ville de Lyon se doit d’équilibrer son budget par une augmentation de taxe calculée au plus près des besoins. Nécessaire et maîtrisée, cette augmentation a pour but de maintenir de façon pérenne le niveau de service public, en développant sa qualité et poursuivant les investissements. La municipalité a notamment fait le choix de maintenir ouverts les équipements municipaux, tels que les musées, les bibliothèques ou les piscines sans aucune augmentation des tarifs", déclare Audrey Henocque, 1ère Adjointe au Maire déléguée aux finances, à la commande publique et aux grands événements.
Voici quelques exemples : pour un appartement T2 de 40 m2 = une augmentation de 33 € / an soit 2,75 € / mois. Pour un appartement T3 de 75 m2 = une augmentation de 43 € / an soit 3,6 € / mois. Pour un appartement T4 de 100 m2 = une augmentation de 178 € / an soit 14,8 € / mois.
Lyon n'est pas la seule ville à augmenter
A Lyon, le taux évoluera en 2023 pour passer à 31,89%. A noter que Marseille (+16,3%) ; Nantes (+11,5%) ; Istres (+6,6%) ; Toulon (+6%) se trouvent dans la nécessité d’accroître les recettes par une hausse de la taxe foncière.