Les faits remontent au 5 mars dernier. Une société suédoise, Mölnlycke, fait transiter des masques par la France. Ces protections devaient arriver en Espagne et en Italie, des pays très fortement touchés par l'épidémie de coronavirus.
Le 3 mars dernier, Emmanuel Macron signe un décret de réquisition, qui, comme en temps de guerre, permet la réquisition des stocks de matériels médicaux pour lutter, sur son sol, contre l'épidémie. Les masques ont donc été saisis et placés à Lyon, dans la plateforme de l'entreprise suédoise.
Suite aux protestations de l'entreprise, le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN) a alors finalement accepté de laisser partir la moitié des masques, à titre dérogatoire, vers l'Espagne et l'Italie.