La jeune fille de 13 ans, à l'origine de la polémique qui avait entraîné la mort de Samuel Paty, en octobre dernier, reconnaît "avoir menti", selon son avocat.
Mise en examen pour "dénonciation calomnieuse" , le 25 novembre dernier, la collégienne avait d'abord assuré aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) que Samuel Paty avait poussé ses élèves musulmans à sortir de la salle de classe avant de présenter les caricatures du prophète Mahomet. C’est également cette version qu’elle raconte à son père, qui diffuse immédiatement l’affaire sur les réseaux sociaux. 10 jours plus tard, Samuel Paty sera assassiné par un terroriste tchétchène de 18 ans.
L'adolescente à l'origine de la polémique a donc finalement changé de version. Elle a reconnu, devant le juge antiterroriste, qu'elle n'était pas " là, le jour des caricatures".