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Baticle : « J’ai été accueilli dans la famille OL »

Entraîneur-adjoint de l'OL pendant dix ans, Gérard Baticle a été nommé entraîneur d'Angers. Pour Tonic Radio, il évoque son départ et sa décennie à l'OL.

Quel est votre état d’esprit en quittant l’OL après dix ans pour devenir numéro 1 à Angers ?
Je le vis comme un aboutissement. J’ai vécu une super décennie à l’OL, dix ans c’est énorme. Rémi Garde m’avait proposé de devenir l’un de ses adjoints. J’étais en charge de la supervision des adversaires et des attaquants. Après son départ, j’ai collaboré avec Hubert Fournier, Bruno Genesio, Silvinho et Rudi Garcia. Soit cinq entraîneurs et sept contrats. C’était une très belle décennie.

Un de ces coachs vous-a-t-il plus inspiré qu’un autre pour l’entraîneur principal que vous allez devenir ?
Je ne peux pas en dégager un plutôt qu’un autre. Ils m’ont tous inspiré, que ce soit des exercices chez l’un, du vocabulaire chez un autre, des animations…Chacun avait des points forts. Peut-être que Bruno Genesio avait une philosophie offensive plus poussée. Silvinho avait une vraie science des coups de pieds arrêtés. Rémi Garde était très fort dans le management et Hubert Fournier était à l’aise dans toutes les situations, il ne perdait jamais sa concentration.

Les staffs lyonnais ont pris des coups ces dernières années. Cela vous blinde-t-il pour le futur ?
Quand on est numéro 2, on est ‘’protégé’’ par le numéro 1. On est avertis mais on ne s’habitude jamais complètement à ça. Mais les coups viennent surtout des réseaux sociaux, moins de la presse qui passe vite d’un match à l’autre. Quand vous êtes dans l’action, vous avez la tête dans le guidon et pas le temps pour prêter vraiment attention à tout ça.

Avez-vous failli quitter l’OL quand Bruno Genesio est parti ?
Avec Bruno, j’étais en effet devenu le numéro 2. Il m’a proposé de le suivre en Chine mais j’avais vraiment envie de continuer à l’OL et de porter une nouvelle ère avec Juninho et Silvinho. Quand il est revenu à Rennes, j’étais bien lancé dans ma vie lyonnaise et dans la saison.

Juninho a expliqué vous aviez proposé un beau projet pour l’OL après le départ de Silvinho. Avez-vous eu le sentiment d’avoir raté le poste de peu ?
Quand Silvinho a été démis de ses fonctions, je me suis retrouvé par la force des choses entraîneur intérimaire sur une courte période. Ma candidature s’est presque imposée d’elle-même. J’ai eu une grosse discussion avec Juninho en évoquant les problèmes de l’équipe ainsi que les solutions que j’imaginais à court et moyen terme. Ma vision était peut-être intéressante pour le club mais un choix a été fait. Il me manquait sûrement quelque chose.

Quittez vous l’OL en bons termes ?
En très bons termes. Ma seule déception est de ne pas avoir atteint l’objectif final cette saison. L’été dernier, on a touché du doigt le très haut niveau avec le Final 8 de la Ligue des Champions. En demi-finale, notre plan de jeu a contrarié le Bayern Munich et cela a failli fonctionner, il nous a manqué de l’efficacité. On en a payé un peu le prix en effectuant un mauvais départ en championnat mais on est revenus. J’ambitionnais le titre mais les défaites dans le sprint final à domicile devant le PSG et Lille nous ont fait perdre la main, non seulement pour le titre mais aussi pour le podium.

Avez-vous été frustré du fonctionnement de Rudi Garcia qui a semblé moins s’appuyer sur le staff historique de l’OL ?
Rudi collaborait avec Claude (Fichaux) et Paolo (Rongoni), c’était ses habitudes et il faut le respecter. On avait peut-être la possibilité d’apporter un peu plus mais il a fait des choix et les choses étaient bien établies.

Vous n’avez pas pris position cette semaine dans la polémique Garcia-Juninho ?
Pour deux raisons. La première est que je suis tourné vers autre chose, je suis focalisé désormais sur mon travail à la tête du SCO. La seconde, c’est une philosophie : on lave son linge sale en famille. Ce n’est pas dans le style de la maison OL en plus. On va dire que c’est un accident.

Allez-vous avoir un pincement au cœur en revenant à Décines avec Angers ?
Mon cœur va toujours être proche de l’OL. J’ai été accueilli dans la famille comme m’a dit un jour Jean-Michel Aulas. J’ai beaucoup appris et adoré cette décennie. L’OL est à la fois une grosse machine mais, quand vous rentrez dedans, vous vous retrouvez au sein d’une famille.

Propos recueillis par Julien Huët

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