Une carrière longue de 21 ans, marquée par deux titres de championne du monde (2015 et 2019), une place de vice-championne du monde (2011), un sacre olympique (2012) et une distinction suprême avec l'obtention du Ballon d'Or (2019)... Aucun doute, Megan Rapinoe va quitter le monde du football avec un statut de légende incontestable.
L'attaquant américaine de 38 ans a en effet annoncé, samedi, qu'elle allait mettre fin sa carrière en octobre prochain, au terme de la saison de la National Women Soccer League (NWSL), le championnat féminin des États-Unis, qu'elle a remporté à trois reprises avec l'OL Reign (anciennement Seattle Reign FC), la franchise de l'Olympique Lyonnais pour laquelle elle joue depuis 2014.
Une page va donc se tourner au sein du football féminin, que Rapinoe aura marqué de son empreinte aussi bien dans son pays qu'en Europe ou qu'en France, puisque la capitaine emblématique des USA, outre sa victoire à Lyon en finale du Mondial 2019 qui s'était tenu dans l'Hexagone, a porté les couleurs de l'OL de janvier 2013 à février 2014 et y a décroché deux titres de championne de France (2013 et 2014), une Coupe de France (2013) et a disputé une finale de Ligue des Champions (défaite 1-0 contre Wolfsburg en 2013), pour un total de 28 matches joués et de 8 buts inscrits.
Mais Megan Rapinoe joue aussi un rôle important hors des terrains, n'hésitant pas à se servir de sa notoriété pour prendre position sur de nombreux sujets sociétaux, comme les droits des personnes LGBT+, l'égalité salariale ou encore le droit à l'avortement. Une voix qui porte et qui promet de se faire encore entendre même lorsque sa carrière prendra fin. D'ici là, la native de Redding, en Californie, tentera de décrocher une troisième couronne mondiale en Australie et Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août) avec la sélection américaine. Histoire de tirer sa révérence en beauté.