La préfète de la région Auvergne Rhône-Alpes dresse ce lundi un bilan du plan national d’actions (PNA) mis en œuvre de 2018 à 2023. Il a pour objectif de garantir l’équilibre entre la préservation du loup et la protection des éleveurs en pastoralisme. Chaque éleveur peut alors protéger son troupeau si celui-ci fait face à la prédation lupine.
L’année 2023 marque la fin du PNA actuel et réfléchit à un nouveau plan pour l’année prochaine.
À cette occasion, Fabienne Buccio, préfète coordinatrice du PNA, a réuni un ensemble d’acteurs divers et variés tous concernés par cette problématique.
À savoir que le bilan effectué fait ressortir une hausse en 2022/début 2023 d’attaques de loups et renforce l’idée de continuer à assurer la population lupine, espèce protégée tout en défendant les troupeaux et le soutien de l’élevage de plein air et du pastoralisme. En réaction à cela, la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) jugent que les mesures mises en place sont encore trop laxistes, affirmant que les effets de la prédation lupine sur leur vie professionnelle et personnelle ont un impact non négligeable.
Afin de mener à bien ce nouveau plan, une enveloppe financière complémentaire de 1,5 million d’euros sera déployée dès 2024 pour accompagner les éleveurs dans de nouveaux besoins de protection.
À noter que que le groupe national loup se réunira à nouveau le 4 septembre prochain dans le but de poursuivre le nouveau PNA qui entrera en vigueur le 1er janvier 2024.
[#CP] Une estimation approximative de la population de loups, #FNSEA/@JeunesAgri /@EleveursOvins /@EleveursBovins /#FNC et @ChambagriFrance claquent la porte du groupe national loup. Retrouvez notre Communiqué de Presse 👇https://t.co/ZXnTdJVBBV pic.twitter.com/cCfsWxGfBk
— La FNSEA (@FNSEA) July 3, 2023