Deux activistes du collectif Riposte alimentaire ont aspergé de soupe un tableau de Claude Monet, au musée des Beaux-arts de Lyon. Le tableau était protégé par une vitre et le musée a porté plainte pour « vandalisme. »
Déjà en janvier, des activistes de ce même collectif avaient attaqué « La Joconde » au Louvre. Ils demandent l’intégration de l’alimentation dans le régime général de la sécurité sociale. Cette attaque sur le tableau « Le Printemps », est un choix symbolique expliqué sur X : « Ce printemps sera le seul qui nous restera si nous ne réagissons pas. Que vont peindre nos futurs artistes ? A quoi rêverons-nous s'il n'y a plus de printemps ? »
Sur le réseau social, le maire de Lyon, Grégory Doucet a regretté l’action sans pour autant vraiment condamner le geste, au contraire, faisant vivement réagir sur la toile.
La garde à vue des deux femmes qui ont été interpellées a été levée.
💬 Ilona, 20 ans, citoyenne soutenant Riposte Alimentaire témoigne après son action au musée des Beaux-Arts de Lyon. #A22Network #RiposteAlimentaire [1] pic.twitter.com/Vg5DhjjorR
— Riposte Alimentaire (@riposte_alim) February 10, 2024
Je regrette l’action menée ce jour au Musée des Beaux-Arts de Lyon contre une toile de Monet.
— Grégory Doucet (@Gregorydoucet) February 10, 2024
Tout mon soutien aux équipes, contraintes de fermer une partie du musée.
Mais face à l’urgence climatique, l’angoisse est légitime. Nous y répondons par une action résolue.
Hier ont été commis deux actes inacceptables. Le premier est l'attaque d'une nouvelle œuvre d'art par des activistes qui ne comprennent pas la portée de leurs actes. Le second est sa justification par @Gregorydoucet qui démontre qu'il ne comprend pas la mission qui est la sienne.
— Georges Képénékian (@GKepenekian) February 11, 2024
R.M