Alors que le conseil d’administration du CROUS s’est tenu mercredi, l’augmentation de 3.5% des charges locatives qui a été votée lors de l’instance crée le mécontentement des étudiants ; la précarité étudiante touchant de plus en plus d’étudiants dans un moment d’inflation particulièrement douloureux.
À Lyon, où la demande de logements est particulièrement accrue, les syndicats grincent des dents. Pour un bon nombre d’étudiants de l’agglomération lyonnaise, accéder à un logement relève d’un véritable combat. En ce sens, l’augmentation des charges locatives rendrait encore plus difficile l’accès à un logement.
Après la déception, l'indignation
À Lyon comme à St Étienne, le Groupement des Associations et élu.e.s Etudiant.e.s de Lyon, Indépendant et Solidaire (GAELIS) et la Fédération des Associations de St-Etienne Etudiantes (FASEE) dénoncent une réforme coupable de renforcer la précarité étudiante.
Dans un communiqué, GAELIS a notamment déclaré s’indigner de ces conditions et « se positionner contre l’augmentation des charges locatives, ainsi que contre toute forme de taxation supplémentaire envers une jeunesse déjà trop atteinte par la précarité ». Ils demandent notamment « de cesser l’augmentation croissante des frais de vie courante qu’ont les étudiants ».