Damien Tarel, l'auteur présumé de la gifle infligée au président de la République lors de son déplacement dans la Drôme ce mardi, a été jugé en comparution immédiate, deux jours après les faits ce jeudi matin.
Alors qu'Emmanuel Macron ne s'est pas constitué victime au procès, le procureur a demandé une peine de 18 mois à l'encontre du jeune-homme de 28 ans. Après délibération des juges, il sera condamné à une peine de 4 mois de prison ferme avec un mandat de dépôt.
Face aux juges, l'accusé n'a pas cherché à nier les faits. "Je me sentais investi par ce que représentent les gilets jaunes qui avaient été expulsés avant et par le peuple français en général", a-t-il par ailleurs exprimé.
Questionné au sujet d'une photo où il ressemblait à Hitler, retrouvée à son domicile, l'homme qui se dit "patriote" s'est défendu de tout lien avec le nazisme. "Je suis un peu déçu que le thème de cet interrogatoire soit fantasmé de la droite avec l'histoire d'Hitler... c'était juste une mauvaise blague", a ajouté Damien Tarel.
Interrogé par nos confrères du Dauphiné Libéré, Emmanuel Macron a tenu à ne pas envenimer la situation. " Il faut relativiser cet incident qui est, je pense, un fait isolé ".