Alors que la course au vaccin et aux traitements se poursuit à travers le monde pour lutter contre le Covid-19, l'Organisation Mondiale de la Santé met en garde sur le fait que le nouveau coronavirus pourrait "ne jamais disparaître" et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre.
Une déclaration qui suscite l’inquiétude alors qu'une étude américaine montre que le coronavirus pourrait se transmettre par la toux et les éternuements mais aussi par la parole, qui génère de plus petites gouttelettes. Les gouttelettes contaminées seraient capables de rester en suspension dans l'air pendant une dizaine de minutes.
Et c'est dans ce contexte que Sanofi est au cœur d'une polémique. Le directeur général de Sanofi a prévenu : le laboratoire servira les États-Unis en premier s'il trouve un vaccin contre le nouveau coronavirus, puisque le pays "partage le risque" des recherches menées à travers un partenariat.
Une déclaration démentie ce jeudi par le président de Sanofi France sur BFM TV "Il est évident que si Sanofi découvre un médicament ou un vaccin efficace contre le coronavirus, il sera accessible à tous".
"Il est vrai qu’on a commencé un travail avec le gouvernement américain, qui s’est fortement mobilisé, très tôt", a-t-il affirmé. "Les Américains travaillent avec nous pour pouvoir mettre à disposition ce vaccin très vite aux Etats-Unis", a poursuivi Olivier Bogillot, il a assuré que des démarches similaires ont été lancées en Europe.