L’éternel amoureux des arts et de la gastronomie, critique impitoyable et journaliste à la plume digne d’un artiste, Alain Vollerin est décédé en début de semaine. Véritable icône lyonnaise de la culture, il a laissé derrière lui des générations d’amateurs d’art et de cuisine orphelins.
Né à Lyon le 2 novembre 1951, il est le cofondateur des éditions « Mémoire des Arts », créées en 1951 avec Paule Martigny. Alain Vollerin était un passionné avant tout. Grand homme du domaine de la culture, il a été critique et historien d’art, réalisateur, rédacteur de critiques culinaires rédacteur en chef de la revue « Mémoire des Arts Informations » et directeur artistique du Théâtre de l’Homme en noir.
C’est parce qu’il était amoureux du patrimoine lyonnais qu’il n’a eu de cesse de vouloir faire rayonner la capitale des Gaules au travers de ses talents, à qui il tendait bien souvent la main en leur offrant une place dans sa propre galerie d’art, rue de Sèze, aux Brotteaux.
En bon lyonnais, Alain Vollerin aimait également la gastronomie, pour laquelle il a dédié tout une partie de sa vie et de son travail. Il était d’ailleurs l’auteur du guide officiel des Bouchons lyonnais non labellisés et du guide « Bien Manger à Lyon ».
Sans le savoir, vous vous êtes peut-être déjà laissés guider par les bons conseils de l’impitoyable critique, qui, fort de son expérience, ne tolérait que l’excellence.