Le premier confinement avait eu un impact notable sur l'environnement et en particulier sur la qualité de l'air. Des baisses de rejet de dioxyde d'azote (issus de la combustion de l'essence) avaient été constatées. Les émissions de CO2 avaient également été réduites d'environ 30% sur la période.
Mais qu'en est-il de ce second confinement ? Le premier constat est qu'une tendance à la baisse de la pollution issue du trafic routier est encore une fois perceptible, mais de manière beaucoup moins marquée.
Par ailleurs, avec la baisse des températures, les polluants des chauffages augmentent. La part du télétravail, et donc du confinement sur cette augmentation n'est toutefois pas encore déterminée.
Depuis dimanche, Lyon connaît pourtant un pic de pollution aux particules fines. Ce mercredi, le préfet du Rhône a reconduit pour la 3e journée consécutive la circulation différenciée et la baisse des limitations de vitesse de 20 km/h.