Dans les prochains jours, Santiago Cucci, actuel directeur des revenus d'Eagle Football, sera officiellement intronisé par le conseil d'administration d'OL Groupe comme le nouveau président exécutif de l'Olympique Lyonnais. Dans le domaine sportif, il continuera de s'appuyer sur Vincent Ponsot en tant que directeur du football. Ce sont ces deux hommes qui accompagneront ainsi l'OL en déplacement. Ce Basque de 53 ans, proche de Bixente Lizarazu et de Ludovic Giuly, a rencontré ce jeudi après-midi une poignée de journalistes. Voici ses principales déclarations.
Sur son arrivée à l'OL :
"C'est un super projet. L'OL est un club unique avec une vraie culture, des valeurs et des outils exceptionnels. Quand tu penses à Lyon, tu penses à l'OL et vice-versa. Historiquement, Lyon est une ville qui a toujours été au centre de l'Europe. Si je venais dans le football, cela ne pouvait être qu'à l'OL. Pour moi, c'est surtout une aventure humaine. (...) La pression ? Si avoir la pression, c'est de trembler sous la table, je n'aurais pas pris le poste. (...) Travailler dans le foot n’a jamais été un objectif mais je crois beaucoup au destin. Je ne serais pas venu si je ne pensais pas avoir un rôle à jouer."
Sur son parcours :
"J'ai beaucoup bossé dans des grands boîtes aux Etats-Unis (Dockers, Levi’s, Quiksilver, Tommy Hilfiger...). En arrivant ici, je pense que je peux être le bon pont entre un actionnaire américain et l'exécution du projet avec l'équipe et les 620 salariés de l'OL. Il y a une équipe très compétente ici."
Sur son rôle :
"Mon rôle ne sera pas du tout de choisir notre arrière droit. Ce sera d'être bien entouré et de définir une stratégie. Il sera question de connexion du projet avec les valeurs de Lyon, les fans qui sont sans doute les meilleurs de France, les 620 salariés et en connexion avec une réalité financière qui nous oblige à être malin. Comme tout le monde, on veut acheter au meilleur prix et vendre au plus haut."
Sur John Textor et Eagle Football :
"Eagle n'est pas un fond mais le propriétaire de quatre clubs. Le projet est juste génial : permettre par exemple à un gamin de Botafogo de venir en Europe grandir à Molenbeek (Belgique) avant de venir à l’OL. Quand tu es à plusieurs, tu apprends. Ce projet global a beaucoup de sens. (...) Je connais John Textor depuis quelques semaines, nous avons une étroite collaboration. Quand tu as un actionnaire propriétaire, tu ne peux pas dire : "Je ne l'écoute pas".
Sur les ambitions :
"On veut donner le maximum de moyens à l'équipe première, on veut garder l'équipe compétitive. Quand je parle avec Laurent Blanc, l'un des meilleurs entraîneurs français, je me dis qu'on a tout pour réussir. Le stade de l'OL est un des plus beaux stades d'Europe et, en plus, il nous appartient. Nous avons l'ambition de construire une équipe ultra-compétitive qui doit jouer le haut de tableau. On veut clairement remettre l’OL à sa place, tout en haut du football français. On veut une équipe qui travaille dans le même sens."
Sur la DNCG :
"Nous avons effectué un travail pharaonique et montré de manière très factuelle toutes nos ressources. La décision de la DNCG (encadrement de la masse salariale et des indemnités de transfert, Ndlr) nous met dans une position désagréable vis à vis de nos partenaires et même de nos joueurs. On étudie la possibilité de faire appel car beaucoup de choses n'ont pas été prises en compte."