L’Association des maires de France évalue à 1 500 le nombre d’élus municipaux agressés en 2022, soit une hausse de 15% par rapport à 2021.
Selon l’AMF, la moitié de ces agressions concernent des outrages, 40 % des menaces et 10 % des violences volontaires. Au moins 150 élus municipaux ont été physiquement pris pour cible l’an dernier.
Pour éviter de voir ces chiffres encore augmenter, le gouvernement multiplie les lois et les circulaires. La récente loi du 25 janvier 2023, qui était très attendue par l’AMF, donne ainsi la possibilité aux associations d’élus, aux collectivités locales, au Sénat, à l’Assemblée nationale et au Parlement européen de se porter partie civile pour accompagner les élus ou leurs proches victimes d’agression. Elle a pour vocation de rompre l’isolement judiciaire et d’inciter les élus à porter plainte.