Afin de développer son offre d’auto-partage, les villes de Lyon et Villeurbanne lancent un appel à manifestation d’intérêt (AMI). Malgré l’arrêt des voitures Bluely l’année dernière, les deux municipalités ne souhaitent pas lâcher ce service. Présenté comme "véritable alternative à la voiture individuelle ", l’auto-partage "permet de se libérer des contraintes liées à l’achat, l’entretien, la réparation, l’assurance ou le stationnement d’un véhicule. En moyenne, en dessous de 3 utilisations par semaine, l’autopartage est évalué comme étant plus rentable que la possession d’une voiture". Sur le territoire de la Métropole de Lyon, il est déployé grâce au service LPA Citiz, avec 250 véhicules déjà disponibles.
Lyon et Villeurbanne ouvrent donc la possibilité à d’autres acteurs de s’implanter avec cet appel. Pour ce faire, les nouveaux opérateurs devront remplir plusieurs conditions. Il s’agira pour eux d’obtenir le label d’auto-partage de la Métropole, comportant notamment "des prescriptions sur le niveau d’émission des véhicules, sur l’électricité d’origine renouvelable pour la recharge des véhicules électriques et encourage les tarifications solidaires pour certains publics". De plus, les véhicules devront être disponibles 24h sur 24, 7 jours sur 7, sur l’ensemble de la zone à faibles émissions.
Le dossier de cet appel à projet est accessible ici. La fin des candidatures est prévue pour le 31 décembre prochain.