Pour viser Lisbonne et la finale du 24 mai, l’OL devra franchir un dernier obstacle ce dimanche à Décines (18h) en demi-finale retour de la Ligue des Champions. Vainqueures 2-1 à l’aller sur la pelouse d’Arsenal, les Lyonnaises sont en position favorable pour se qualifier pour une 12e finale de C1 en 24 éditions (8 victoires). Mais rien n’est joué, prévient l’entraîneur Joe Montemurro : « On est à mi-chemin, pas encore qualifiés. Arsenal peut se libérer sans pression, et ça peut être dangereux. »
Au-delà du terrain, l’OL espère réussir un autre pari : remplir les tribunes du Groupama Stadium. Objectif annoncé : franchir la barre des 20 000 spectateurs. Moins que les 38 466 de la demi-finale contre le PSG en 2023, mais cette fois, avec bien moins d’invitations. « On voulait créer une dynamique, mais le coût était trop important. Aujourd’hui, on veut que les gens viennent aussi parce qu’ils le choisissent », explique Vincent Ponsot, directeur général de l’OL féminin.
Le club a misé sur une expérience complète, avec notamment un show post-match signé DJ Feder. L’idée : ancrer le foot féminin comme un spectacle à part entière, « une safe place, où tout le monde se sent bien », résume encore Ponsot.
En face, les joueuses réclament du monde. « Il y avait 40 000 personnes à Arsenal. Ce serait bien d’avoir la même chose ici, pas seulement en Ligue des champions », glisse Kadidiatou Diani. Sa coéquipière Damaris Egurrola espère la même ferveur : « On doit retrouver ça aussi ici. C’est possible. »
Sur le terrain comme dans les gradins, l’OL joue gros. Et espère bien être à la hauteur.