Une semelle de Di Maria sur le tibia de Maxence Caqueret en début de match, seulement sanctionnée d'un jaune alors que les images montrent que le joueur l'Argentin aurait pu écoper d'un rouge, puis la prise de judo de Neymar JR sur Malo Gusto dans la surface lyonnaise, entraînant un... penalty pour le Brésilien, synonyme d'égalisation parisienne.
Ces deux actions, qui ont eu lieu dimanche soir lors du choc de la 6e journée de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l'OL (2-1), ont suscité énormément de réactions sur les réseaux sociaux, plateaux tv et studios de radio.
Sur chacune d'elles, les décisions prises par Clément Turpin - de ne pas expulser Di Maria et d'accorder un penalty à Neymar - ont suscité l'étonnement. Mais plus que cela, c'est la non consultation de la VAR, l'assistance vidéo, qui suscite l'interrogation des spectateurs.
@FFF @LFPfr Il est temps pour l’arbitrage du foot de faire sa révolution,d’être transparent:la seule solution est d’avoir comme au rugby ds arbitres avec micro ouvert, tout comme les échanges VAR.Pourquoi refuser de voir la double faute d Neymar qui entraîne la chute de M Gusto?
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) September 20, 2021
Pourquoi Clément Turpin n'est-il pas allé vérifier les images avant de valider ses décisions ? Pourquoi les arbitres installés au sein du bus destiné à l'équipe d'assistance vidéo ne lui ont-ils pas indiqué ces erreurs manifestent ?
Autant de questions que Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, désabusé au sortir du match, a dû se poser toute la nuit, au point de proposer une solution, ce lundi, afin d'éviter toute récidive : « la seule solution est d'avoir, comme au rugby, des arbitres avec micro ouvert, tout comme les échanges VAR », a indiqué JMA sur son compte Twitter. Un avis visiblement partagé par plusieurs internautes.