A 80 jours des élections présidentielles la tension autour des candidats se fait de plus en plus ressentir. En ce qui concerne la gauche, 7 candidats sont en lice pour essayer de prendre la place d'Emmanuel Macron.
Afin de rassembler les votes, 400 000 inscrits seront appelés à se prononcer sur la candidature à la présidentielle de sept candidats. Le choix de la personne qui ira représenter le parti populaire se fera grâce à une élection avec un mode de scrutin inédit.
En effet, cette dernière se déroulera grâce au jugement majoritaire, c'est à dire que l’électeur ou l’électrice votera en évaluant chacune des candidatures et en attribuant la mention de son choix entre "très bien", "bien", "assez bien", "passable" ou "insuffisant". Le vainqueur de ces élections sera celui jugé le plus méritant. Le vote se déroulera en ligne du 27 au 30 janvier
Un mode de scrutin qui ne plait pas à tout le monde
Il est rare dans l’histoire de la politique que de la nouveauté aie été validée par tous. Ce nouveau mode de scrutin pour la primaire populaire a énormément fait réagir. Pour Jean-Philippe Derosier, un professeur agrégé de droit public, ce mode de vote relèverait davantage d’un sondage plutôt qu’une primaire.
Le problème soulevé par Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon est plutôt axé sur la période puisqu'ils pensent que, le vote arrive trop tard pour créer les conditions d'un rassemblement. Pour le candidat de La France insoumise il existe beaucoup trop de divergences de programmes avec les autres candidats de gauche.
Cette révolte des candidats de gauche a amené Anne Hidalgo à décider de poursuivre sa campagne et de ne pas se soumettre non plus au vote de la Primaire populaire.
Au final, Christiane Taubira, Pierre Larrouturou, Charlotte Marchandise et Anna Agueb-Porterie sont les seuls à avoir validé leur inscription à cette primaire populaire en assurant qu'ils se plieraient aux résultats de ce scrutin.