Chris Achter, agriculteur canadien installé dans l’État de la Saskatchewan, avait répondu par un émoji « pouce en l’air » à un potentiel acheteur de céréales en mars 2021. L’acheteur en question, lui avait alors envoyé une photo d’un contrat pour la livraison de 87 tonnes de lin.
Contrairement à ce que le fameux emoji a visiblement laissé suggérer, Chris Achter n’a pas honoré sa livraison. Mis en porte à faux, l’acheteur a porté plainte contre l’agriculteur. Lors du procès, se tenant le 8 juin dernier, Chris Achter a bel et bien été condamné à payer la somme de 82 200 dollars canadiens (environ 56 000 euros) de dommages et intérêts à la société South West Terminal.
Un mal entendu technologique
Selon le tribunal, l’emoji envoyé par l’agriculteur impliquait l’acceptation des conditions contractuelles. Chris Achter, lui, a défendu avoir utilisé l’emoji pour simplement signifier avoir bien reçu le contrat… Cette version n’a malheureusement pas convaincu la juge chargée de traiter l’affaire, qui a tout de même décidé de sanctionner Chris à hauteur du préjudice subi par l’acheteur.
Morale de l’histoire : toujours faire attention aux emojis envoyés…