Plutôt que de suivre les indications de la Haute Autorité de la Santé (HAS), le gouvernement a décidé de se fixer sur celles des laboratoires et fabricants de vaccins contre le coronavirus.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et Alain Fischer, président du Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, l'ont annoncé ce mardi.
Il faudra donc attendre trois à quatre semaines pour se faire injecter la deuxième dose, comme prévu initialement. Pfizer/BioNTech prévoit 21 jours contre 28 pour Moderna.
La HAS avait, de son côté, misé sur six semaines "afin de protéger plus vite un plus grand nombre de personnes à risque d'hospitalisation ou de décès", comme indiqué dans un communiqué, en raison des retards de livraisons des doses.