C'est un grand nom français du padel : le Lyonnais Johan Bergeron, classé 2e joueur national, dispute cette semaine l’Alpine Paris Major à Roland-Garros, l'un des plus prestigieux du circuit international.
Associé au Tricolore Bastien Blanqué (3e français), Johan affrontera ce mardi les Argentins Carlos Daniel Gutierrez (34e mondial) et Gonzalo Gabriel Alfonso (32e mondial). Un moment fort, sur le mythique court central Philippe-Chatrier.
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Ancien joueur de tennis, Johan Bergeron a opéré une transition vers le padel, alors encore peu répandu en France. Après plusieurs années de pratique, il témoigne aujourd’hui de l’évolution et de la professionnalisation de ce sport dans l’Hexagone.
Sport roi en Espagne, le padel est devenu la discipline de raquette la plus pratiquée de la péninsule Ibérique. Aujourd’hui, 13 des 20 meilleurs joueurs mondiaux sont espagnols, un chiffre qui atteint 19 si l’on y ajoute leurs voisins hispanophones argentins.
Le pays rassemble 6 millions de pratiquants réguliers ou occasionnels, soit un quart des joueurs dans le monde. Un territoire synonyme de terre promise pour les joueurs étrangers comme Johan Bergeron.
Réputé plus accessible que le tennis, le padel séduit aussi bien les initiés aux sports de raquette que les néophytes en quête de découverte. En juin, la barre symbolique des 100 000 licenciés à été dépassée.
En plein essor, le padel dépasse aujourd’hui le simple cadre sportif pour devenir un véritable outil de réseautage. À l’image d’un « golf moderne », il permet aux cadres et aux entrepreneurs d’étoffer leur carnet d’adresses, de nouer des accords économiques au détour d’un match, tout en brisant la glace dans une atmosphère conviviale.
Maxime Gonalons, Sidney Govou, Anthony Lopes… L’habitué des parties avec les grands noms de l’Olympique Lyonnais envisage désormais de s’investir dans un projet de club partenaire. Objectif : permettre aux membres de participer à dix événements exclusifs, incluant deux heures de padel avec Johan Bergeron, des temps d’échange, ainsi que des masterclass et des partages d’expérience.
Propos recueillis par Mathis Lucas.
