Le Parisien a annoncé mardi soir qu'une nouvelle expertise technique est venue accréditer la thèse criminelle concernant la disparition de Delphine Jubillar, l'infirmière disparue à Cagnac-les-Mines (Tarn) qui n'a plus donné signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
En effet, une expertise de la Direction générale de l’armement (DGA) du ministère des Armées, rendue le 7 avril dernier et effectuée sur les lunettes de Delphine Jubillar, qui avaient été retrouvées par les gendarmes au domicile des conjoints, cassées et désolidarisées, laisse penser qu’elles auraient été endommagées lors d’une dispute violente entre les deux époux.
Les lunettes brisées sous l'influence d'une force extérieure
Le fils du couple, Louis, avait pour sa part indiqué aux magistrats avoir vu et entendu ses parents se disputer dans le salon et s’empoigner, tandis que des voisines ont affirmé avoir entendu des « cris d’effroi, des cris de femme » le soir de la disparition. Ce qu'a toujours nié Cédric Jubillar.
Une série de tests poussent à la conclusion que les lunettes ont été cassées sous l’influence d’une force extérieure et que celles-ci étaient inutilisables dans cet état. Or, le fils du couple affirme que sa mère portait ses lunettes chez elle le soir de sa disparition...