Jeudi dernier, la mort de quatre membres d'une famille française, retrouvés sans vie au pied d'un immeuble situé à Montreux, en Suisse, avait provoqué l'émoi alors que les circonstances du drame étaient encore floues. Mais l'enquête diligentée par la police suisse a bien avancé depuis et la thèse privilégiée par les enquêteurs serait celle d'un suicide collectif, indique le communiqué publié par la police du canton de Vaud.
« L’enquête menée à la suite du drame survenu à Montreux le jeudi 24 mars, permet d’écarter l’intervention d’un tiers et laisse supposer que toutes les victimes ont sauté du balcon les unes après les autres », est-il écrit. Ainsi, le père de 40 ans, la mère, sa sœur jumelle, la petite fille de 8 ans du couple et leur garçon, seul survivant mais qui est actuellement plongé dans le coma, se seraient jetés volontairement du balcon du septième étage de leur immeuble.
« La famille vivait retirée de la société et devait craindre que l’autorité vienne s’immiscer dans leur mode de vie », avance la police pour expliquer le drame. « À ce stade de l’enquête, les investigations techniques ne montrent aucun signe avant-coureur d’un tel passage à l’acte. Depuis le début de la pandémie, la famille était très intéressée par les thèses complotistes et survivalistes. Elle avait constitué un stock impressionnant de vivres en tout genre, très bien organisé, occupant la majeure partie des différentes pièces de l’appartement, devant lui permettre de faire face à une crise majeure. La famille vivait en quasi-autarcie, retirée de la société. »