La municipalité de Grenoble a mené une campagne afin de renommer certains jardins et plusieurs places de la ville avec des noms d'illustres femmes.
Ainsi, le jardin des Vallons devient le jardin Gisèle-Halimi, du nom de l'avocate et militante féministe, défenseure de l’indépendance de l’Algérie, qui fut députée de l’Isère de 1981 à 1984 et qui se battit à l’ONU pour le droit des personnes homosexuelles et pour la parité en politique.
De son côté, le jardin des plantes devient le jardin des plantes Joséphine-Baker, artiste émérite et figure de la résistance et de la lutte contre la discrimination, dont la mémoire a été saluée l'an passé puisqu'elle est devenue la sixième femme et la première femme noire à entrer au Panthéon en 2021.
Le parvis de la gare devient quant à lui le parvis Madeleine-Pauliac/Escadron bleu, en hommage à cette femme médecin résistante, qui a apporté son aide durant la guerre, et un hommage aussi à toutes les femmes qui ont constitué l’Escadron bleu : Violette Guillot, Micheline Reveron, Aline Tschupp, Simone Saint-Olive, Élisabeth Blaise, Cécile Stiffler, Jeannine Robert, Charlotte Pagès, Simone Braye, Françoise Lagrange et Jacqueline Heiniger.
Enfin, la halle de tennis devient la halle Alice-Milliat, fondatrice de la Fédération des sociétés féminines sportives de France (FSFSF) en 1917, et le parc de Bouchayer-Viallet devient le parc Isaure-Périer, du nom de cette militante qui avait fait partie des cinq femmes membres de la commission désignée par la Commune chargée d’organiser l’enseignement dans les écoles de filles, en mai 1871.