Plusieurs raffineries sont à l’arrêt en France, suite au mouvement de grève générale contre la réforme des retraites. les syndicats du site lyonnais de Feyzin organisent une assemblée générale, ce jeudi, pour discuter d’un possible blocage.
Même si la CGT assure que certains salariés de la raffinerie de Feyzin ont déjà débrayé et bloquent certaines sorties de carburant, le site n’est pas, pour l’heure, officiellement à l’arrêt. Pas sûr que cela dure. Selon Le Progrès, les syndicats semblent décidés à emboîter le pas de leurs collègues de Grandpuits (Seine-et-Marne) ou Lavéra (Bouches-du-Rhône) et fermer les portes à leur tour.
Pourtant, la raffinerie de Feyzin sort à peine d’un mouvement social d’ampleur. La plateforme a été bloquée deux mois, du 7 octobre au 29 novembre, en raison d’un conflit lié à la réorganisation d’une partie du site.
La plateforme de Feyzin étant l’un des poids lourds économiques de la Métropole et l’une des neuf raffineries européennes de Total, son éventuelle fermeture aura forcément un impact important.
MàJ 17h15 : Christophe Castaner a affirmé qu'il n'y avait « aucun risque » de pénurie de carburant. Le ministre de l'intérieur affirme que les deux raffineries actuellement bloquées ne sont pas à l'arrêt. De plus, il indique que seuls deux des 200 dépôts en France sont bloqués.