C'est le grand mot de cette année 2021 : l’adaptation. Face à cette crise sanitaire, le milieu culturel est l’un des premiers touchés. Ainsi, le Musée des Confluences innove sur deux de ses expositions. L'objectif : ne pas se faire oublier par son public.
Hélène Lafont-Couturier, directrice du Musée des Confluences, a décidé de maintenir son agenda d’exposition malgré la pandémie. Grâce à la longue durée de ces visites, elle espère que prochainement les visiteurs pourront les voir en réalité.
En attendant ce jour-là, l’équipe du musée va proposer des visites virtuelles à 360 °. En effet, à l’aide de caméras, les deux expositions seront visibles sur internet dès ce samedi 24 avril, pour "L’oiseau rare" et dès le 8 mai pour "la Terre en héritage".
Vous achetez un billet d’entrée, ensuite, un guide sera en direct et vous présentera les expositions depuis votre canapé. Vous pourrez interagir avec celui-ci et revenir sur certains détails. Ecoutez Cédric Lesec, directeur des relations extérieures et de la diffusion
Deux expositions seront donc visibles dès ce samedi : l’oiseau rare, de l’hirondelle au kakapo et La Terre en héritage, du Néolithique à nous.
L’exposition sur les oiseaux souhaite alerter sur le risque de disparition de certaines espèces. Le Musée des Confluences a sélectionné pour cette exposition près de 240 oiseaux, issus de la collection historique. Ecoutez Héléna Ter-Ovanessian
La seconde exposition porte sur l’évolution de la terre du néolithique à notre époque. L’objectif de cette visite est de confronter les deux époques et ainsi montrer les différences. De plus, “La Terre en héritage” est là pour alerter sur la dégradation de notre planète et l’urgence climatique. Ecoutez Christian Sermet, responsable du service des expositions