Olivier Veran, Jean-Michel Blanquer, Adrien Taquet et Nathalie Elimas se rendent, ce mardi matin, dans une école du Val-d'Oise.
L'objectif : annoncer un redéploiement massif du plan petit-déjeuner gratuit à l'école afin de combattre contre la précarité.
Les ministres doivent annoncer l'augmentation du financement de cette opération. Chaque petit-déjeuner donnera lieu à un financement de 1,30 euro par enfant.
Grâce à cette augmentation, le gouvernement souhaite doubler le nombre de bénéficiaires et ainsi convaincre davantage de communes d'utiliser ce dispositif.
De plus, jusqu'alors organisée au moins une fois par semaine dans le but d’apprendre aux enfants à manger équilibré le matin, il pourrait désormais avoir lieu tous les jours, là où la situation sociale s’est fortement dégradée, ou bien dans les zones rurales où les enfants se lèvent très tôt, et ont peu d’appétit au réveil.
En moyenne, 3,4 élèves par classe, du CP au CM2, arrivent en classe le ventre vide. Les raisons invoquées sont, dans l'ordre, le manque d'appétit, le manque de temps, le lever précoce, le stress, l'absence des parents le matin et les raisons économiques