En 2018, l’Etat a lancé un projet d’amélioration des conditions de transports entre les villes de Saint-Etienne et Lyon. Alors que cet axe routier et ferroviaire est emprunté chaque jour par des milliers d’usagers, il reste bien souvent difficile d’éviter les traditionnels embouteillages entre la liaison A7 - A47.
D’ici 2027, l’Etat devrait investir une enveloppe budgétaire de près de 400 millions d’euros dans l’amélioration de l’accès aux transports entre les deux métropoles. D'ailleurs, le projet ne concerne pas seulement les axes routiers mais également les voies ferroviaires effectuant la liaison. En somme, le cahier des charges prévoit :
- Une augmentation du nombre de places dans plusieurs trains, notamment concernant ceux programmés en heure de pointe
- La définition au 1er trimestre 2024 d’un programme ferroviaire complémentaire à l’issue des études en cours
- La mise en place d’un fonds de 5M€ de l’État consacrés aux vélos
- La mise en place d’un fonds de 6M€ de l’État dédié au développement du covoiturage, avec le développement d’applications numériques facilitant l’accès à celui-ci
- La réalisation d’une voie réservée aux covoiturages, taxis et transports en commun, entre Ternay et le boulevard urbain sud d’ici fin 2023
- La réalisation d’aménagements de modernisation de l’itinéraire A47, A72 et RN88 d’ici fin 2026 et notamment les échangeurs de la Grand-Croix d’ici 2024 et du Sardon d’ici 2025, avec de premiers travaux en 2023, et la voie d’entrecroisement entre Saint-Chamond et la Grand-Croix en 2026
- L’amélioration des déplacements dans le secteur de la Gouyonnière
En outre, le but premier de ce projet est de répondre aux attentes des usagers quotidien de la liaison Saint-Etienne - Lyon, en proposant de nombreuses alternatives à l’usage personnel de la voiture, mais également en simplifiant l’accès à celle-ci, tout en aménageant les différents axes.
L’ensemble de ces travaux devraient être réalisés pour 2027.