Devant au score à la pause, les Lyonnais ont concédé le nul en toute fin de match sur la pelouse de Geoffroy-Guichard alors qu'ils étaient réduits à dix. Un nul frustrant et pourtant assez logique.
Un derby riche en occasions
La première chose à retenir de ce 123e derby de l'histoire entre Stéphanois et Lyonnais, c'est que l'on ne se sera pas ennuyé un seul instant dans ce match. De la première à la dernière minute, les deux équipes nous auront offert du rythme et de l'intensité, ainsi qu'une volonté constante d'attaquer. 55 % de possession de balle côté olympien, 45 % côté forézien, 15 tirs côtés OL, 18 côté ASSE, trois buts refusés pour hors-jeu à l'encontre des Lyonnais, un à Saint-Étienne... Si seulement deux buts s'affichent au tableau d'affichage à l'issue du temps règlementaire, celui-ci aurait très bien pu s'emballer et pencher d'un côté comme de l'autre.
Aouar omniprésent
L'homme le plus dangereux côté lyonnais portait le numéro 8 ce soir. Auteur de son premier but en cours de semaine lors du match de Ligue Europa contre Brøndby (3-0), Houssem Aouar a de nouveau trouver le chemin des filets ce dimanche soir lors du derby. Un match qui tenait à cœur au Gone de formation, qui a inscrit son premier but en pro face à l'AS Saint-Étienne au terme d'une action de classe, fixant parfaitement Moukoudi pour tromper Green d'une frappe imparable, pied droit ouvert, qui a envoyé le ballon le long du poteau côté opposé (42', 0-1). Sa signature et la preuve que l'intéressé, qui a plusieurs occasions dont un but refusé(3', 42'), revient en forme.
La bonne entrée de Pollersbeck
Anthony Lopes directement exclu pour avoir mis la main en-dehors de sa surface sur une contre-attaque stéphanoise (74'), Julian Pollersbeck n'a eu que quelques minutes pour se mettre dans le bain et à la dimension de ce derby. Quelques gammes rapidement répétées avant d'entrer en jeu pour ses première minutes en Ligue 1 et déjà une mise à contribution : sur le coup franc qui suivait l'expulsion de Lopes, Gourna-Douath trouvait la barre mais le portier allemand était vigilant pour capter la balle au rebond (77'). Puis ce dernier s'est illustré sur une frappe lointaine adverse qui filait sous sa barre en la détournant du bout des doigts(80'). Deux-trois autres interventions bien sentie avant de devoir s'incliner sur le penalty de Khazri en toute fin de match (90+5', sp 1-1). Mais de bonne augure pour la suite, lui qui devrait occuper les cages lyonnaises au retour de la trêve internationale et à l'occasion de la réception de l'AS Monaco.
La VAR utile... contre l'OL
On ne va revenir sur les précédentes décisions plus que contestables sur lesquelles l'assistance vidéo a tourné en défaveur de l'OL, comme contre le PSG ou Lorient récemment, mais force est de constater que la VAR peut se montrer utile lorsqu'elle est bien utilisée. Ce fut le cas à deux reprises ce soir : sur l'expulsion d'Anthony Lopes, sorti hors de ses cages pour empêcher Bouange de marquer en stoppant la frappe de l'attaquant stéphanois du bras, puis sur le penalty obtenu par les Verts en fin de match pour une main (74'), certes involontaire, de Jason Denayer dans la surface (90+4'). Des décisions justes consécutives au check de la VAR. Mais il serait bien que celle-ci s'avère utile lorsque les litiges concernent l'OL