Lundi débute le deuxième procès de Nordahl Lelandais. Il est jugé devant les assises de l’Isère pour le meurtre de Maëlys et pour les agressions sexuelles sur ses deux petites cousines. Le verdict est attendu le 18 février, jour de l’anniversaire de Lelandais, il aura alors 39 ans. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Rappel des faits
Nordahl Lelandais comparaîtra devant les assises de l’Isère, à Grenoble pour le meurtre de la petite Maëlys, âgée de 8 ans, au moment des faits. La fillette avait disparue dans la nuit du 27 août 2017 lors d'un mariage au Pont-de-Beauvoisin. C’est aux alentours de 3 heures du matin que Jennifer Cleyet Marrel s’inquiète de ne plus voir sa fille dans la salle des fêtes. Il faudra attendre février 2018 pour que Nordahl Lelandais indique aux enquêteurs l'endroit où il a déposé le corps de la fillette.
Le 16 mars 2017, Nordahl Lelandais aurait agressé sexuellement sa propre cousine âgée de 14 ans, lors de l’enterrement de son oncle dans les Ardennes.
Le déroulé de l’enquête
L’accusé est passé aux aveux six mois après le meurtre de Maëlys, après avoir été confronté à des preuves matérielles irréfutables. « Les parents de Maëlys savent que les avancées vers la vérité, ils ne les doivent pas à Lelandais mais au travail exceptionnel des enquêteurs », souligne Fabien Rajon, l’avocat de la maman de Maëlys, Jennifer Cleyet-Marrel. L’ancien militaire se cantonne à la même version des faits. Il aurait emmené l’enfant dans sa voiture pour lui montrer ses chiens. Il s’est agacé de l’entendre pleurer et l’aurait frappé à plusieurs reprises, mais sans intention de lui donner la mort.
Le procès permettra d'aborder, les penchants pédocriminels de l’accusé. Selon l’avocat du père de Maëlys, « Nordahl Lelandais s’inscrit dans une logique de séduction. Il crée un lien avec sa victime, en abuse pour la kidnapper et satisfaire ensuite ses besoin ».
Ce lundi, les parents des deux petites cousines vont assister au procès en plus des parents de Maëlys. Une pression qui s’ajoute, puisque ce sont les propres cousins de l’accusé qui vont être face à lui.