Il aura fallu un mois à Paulo Fonseca pour dilapider l’unanimité qui accompagne tout nouvel entraîneur. Un mois pour faire oublier la sérénité retrouvée sous Pierre Sage, l’homme qui cochait toutes les cases mais que John Textor a préféré écarter. Un mois pour rappeler que l’OL est devenu un club perpétuellement en tension, où la stabilité semble toujours éphémère.
Dimanche soir, au Groupama Stadium, Fonseca a pété les plombs. Une explosion de rage absurde, une provocation surréaliste face à l’arbitre Benoît Millot. Carton rouge. Honte. Excuses. Mais le mal est fait. L’OL, qui avait retrouvé une dynamique sous Sage, se retrouve fragilisé. Cette fois, c’est son propre coach qui sabote la machine.
Heureusement, Corentin Tolisso, champion du monde et lyonnais historique, a vite éloigné son entraîneur de l’arbitre, évitant que la scène ne vire au scandale absolu. Un geste de lucidité qui contraste avec la folie de son coach. À Fonseca de s’inspirer de son joueur et de prouver que cet écart n’était qu’un accident de parcours.
L’#OL gagne 2-1 contre Brest mais le match a surtout été marqué par l’expulsion de Paulo Fonseca. Le debrief de @JulienHuet ⬇️⬇️ pic.twitter.com/Deuzb9cGax
— Tonic Radio (@tonic_radio) March 2, 2025
L’#OL gagne 2-1 contre Brest mais le match a surtout été marqué par l’expulsion de Paulo Fonseca. Le debrief de @JulienHuet ⬇️⬇️ pic.twitter.com/Deuzb9cGax
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