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Dans un long communiqué, l'OL plaide sa cause auprès des instances et de l'opinion publique. Le club demande que l'Olympico, arrêté au bout de quatre minutes le 21 novembre après que Dimitri Payet ait été touché par une bouteille, soit rejoué devant du public. Le club met en avant sa politique sécuritaire et annonce que des filets seront désormais installés au pied des virages. La commission de discipline de la Ligue statuera le 8 décembre.

Le communiqué du club :

Une semaine après l’acte isolé qui a touché Dimitri Payet, l’Olympique Lyonnais tient une nouvelle fois à condamner l’incident qui s’est produit le 21 novembre. L’institution présente encore ses excuses au joueur, à l’Olympique de Marseille, mais aussi à tous les spectateurs qui ont vu leur soirée gâchée à cause d’une seule et même personne, qui n’est pas membre des groupes de supporters de l’Olympique Lyonnais.

L’Olympique Lyonnais remercie tous ses supporters pour leur comportement collectif exemplaire durant près de deux heures d’attente jusqu’à ce que l’arrêt définitif du match soit prononcé. Les autorités publiques ont apprécié l’absence d’incident dans le stade après le jet de bouteille, confirmant la maîtrise de l’organisateur sur cette manifestation regroupant plus de 57 000 personnes, en liaison avec la préfecture et les forces de police.

Le club rappelle et salue la rapidité de l’instruction du dossier par la justice, rendue possible par le fait que l’individu en cause a été identifié immédiatement par l’une des 400 caméras du Groupama Stadium et exfiltré par les stadiers, au nombre de 800 durant le match, et confié à la police, particulièrement efficace. Il a été placé en garde à vue dans le local judiciaire prévu à cet effet à l’intérieur du stade et condamné par la justice moins de 48 heures après.

Le monde du football a condamné à juste titre cet incident, réagissant avec une forte émotion dans un contexte marqué par les semaines précédentes, par la suite d’incivilités collectives impliquant de nombreuses personnes : bagarres de supporters en tribune, envahissements de terrain menaçant les joueurs, et jets massifs de projectiles sur les pelouses.

L’acte individuel et isolé qui s’est déroulé le 21 novembre à Lyon ne peut être comparé à l’immense majorité des incidents collectifs depuis le début de saison. Par conséquent, il est impératif que la distinction soit faite entre les actes collectifs de violence et de dégradations, et les actes isolés que personne ne peut anticiper ou empêcher.

Des sanctions identiques pour ces mêmes types d’actes, comme pour les actes isolés, font aujourd’hui peser sur les clubs des risques majeurs pour leur pérennité. Le club, également victime des agissements de l’agresseur, s’est porté partie civile. La possible perte de recette supérieure à 3,5 millions d’euros, sans compter les répercussions de la mesure conservatoire et des suites disciplinaires, arriverait dans un contexte de crise déjà difficile pour l’Olympique Lyonnais comme pour les autres clubs qui peinent à sortir du COVID.

Au demeurant, l’Olympique Lyonnais, au nom de l’équité sportive, économique et pour garantir une compétition juste, demande que les décisions qui seront prises dans le futur soient homogènes avec celles qui ont été prises depuis le début de saison et intègrent la règle fondamentale de proportionnalité. Cette même homogénéité est primordiale dans un même championnat afin de garantir l’équité entre des clubs. À ce titre, le club demande à être jugé par rapport à la réalité des faits.

Après le temps de l’émotion légitime, vient celui de la mise en perspective et des solutions. L’Olympique Lyonnais installera des filets devant les virages, une mesure complémentaire qui s’ajoutera aux dispositifs de caméras de vidéosurveillance, de stadiers et du travail des référents supporters, employés à plein temps par le club (SLO). Si la prévention des actes isolés reste difficile à appliquer, nous devons faire en sorte de tous tendre vers une dissuasion conjoncturelle plus ferme et plus sévère que seule la justice peut assurer comme en Angleterre. En outre, il est indispensable que le dialogue avec les supporters reprenne en particulier, avec l’instance nationale du supportérisme (INS).

De même, l’Olympique Lyonnais plaidera auprès des instances pour que les prochaines prises de décision sur la reprise ou non d’un match se fassent sous un délai de 15 à 20 minutes maximum. Pour limiter les pressions et influences, l’Olympique Lyonnais propose que seuls l’arbitre, les délégués, le préfet et le titulaire de la délégation de responsabilité aient la parole lors des échanges sur l’issue du match et que l’ensemble des propos soit consigné dans un procès-verbal.

L’Olympique Lyonnais suggère que les investissements en matière de sécurité, de caméras, d’identification des places et de nombre minimum de stadiers en fonction des affluences, fassent l’objet d’un protocole précis et avalisé par les instances du football. Comme l’a montré le jugement du 23 novembre, l’identification immédiate a permis à la justice de condamner fermement et rapidement l’agresseur, à l’instar de ce qui a été entrepris avec succès en Angleterre depuis plusieurs années. Seule l'exemplarité de la sanction individuelle est dissuasive.

Dès lors, l’Olympique Lyonnais ne saurait accepter de devoir porter l’ensemble de la crise que vit le football sur ses seules épaules.

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