"L’objectif pour moi, c’est que ce ne soit pas un duel, mais un duo." Lors du meeting tenu à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, jeudi 17 avril, l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a exprimé son désir de créer une cohésion au sein du parti, malgré la campagne pour la présidence. Depuis mars, Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur, s’est lui aussi lancé dans la course à l’Élysée et s’affirme comme l’opposant interne au député de Haute-Loire.
Une réponse plurielle, soutenue par Bastien Joint, conseiller municipal de la Ville de Caluire-et-Cuire, dirigée par Philippe Cochet, membre du parti Les Républicains.
Pourtant, au-delà des apparences, la guerre des chefs est déjà lancée. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, une question subsiste : qui de Laurent Wauquiez ou de Bruno Retailleau prendra la tête du parti ? Le député Haute-Loire affirme bénéficier d’une plus grande « liberté » que son confrère, actuellement engagé au sein du gouvernement de François Bayrou.
Cette campagne permet, a minima, d’étoffer le militantisme à droite. Le nombre d’adhérents a plus que doublé en seulement deux mois. Lors du lancement de la campagne, en février, ils étaient 43 859. Aujourd’hui, ils sont plus de 105 000. Une nouvelle dynamique observée par le président du groupe de La Droite républicaine à l’Assemblée nationale.
Engagé comme président de la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, Laurent Wauquiez porte à cœur d'étendre son projet régional à l'ensemble du territoire français : Ce que nous avons fait dans notre région Auvergne Rhône-Alpes, je veux le faire pour le reste de la France."
Propos recueillis par C.C. et M.L.