Lundi, Jean Castex a annoncé que le gouvernement avait pris la décision de refermer les discothèques pour quatre semaines, elles qui ont déjà connu plus d'un an de fermeture depuis le début de la crise sanitaire.
Le Premier ministre a également appelé les Français à « lever le pied » sur les interactions sociales à l'approche de Noël, insistant notamment sur les événements festifs en intérieur « à la maison » et « dans les entreprises ». Une mise en garde qui n'a pas plu aux professionnels de l'hôtellerie et de la restauration.
Dans une déclaration conjointe, le GNC (Groupement National des Chaînes Hôtelières), le GNI (Groupement National des indépendants hôtellerie et restauration), l’UMIH (Union des Métiers et des industries de l’Hôtellerie) et le SNRTC (Syndicat national de la restauration thématique et commerciale) du Rhône ont fait part de la colère des professionnels du secteur au lendemain de ces annonces.
Une vague d'annulation de diner, soirées et réceptions
Pour eux, ces mesures « assombrissent plus encore les perspectives des professionnels du secteur de l’hôtellerie restauration pour les semaines à venir », alors même qu'ils viennent de subir une baisse de 60% de leur chiffre d’affaires ces huit derniers jours, avec "une vague d’annulation de diners, soirées et autres réceptions d’entreprises auprès des traiteurs organisateurs de réceptions, des restaurateurs et des hôteliers", à cause de la mise en place du protocole sanitaire en entreprise limitant les interactions sociales entre salariés.
Ces derniers ont également réagi à la fermeture annoncée des discothèques : « Ces professionnels sont sacrifiés alors qu’ils assurent le contrôle de l’identité des clients en plus du passe sanitaire par du personnel assermenté, évitant ainsi les fraudes, regrettent-ils dans leur communiqué. De plus, leurs établissements assurent un renouvellement de l’air obligatoire qu’aucun autre établissement ne propose ».