Le bracelet anti-rapprochement peut officiellement être ordonné à partir de ce vendredi dans cinq juridictions (Angoulême, Bobigny, Douai, Pontoise et Aix-en-Provence).
Ce dispositif permet de géolocaliser les conjoints ou les ex-conjoints violents et de déclencher un système d'alerte lorsque ces derniers s'approchent de leur victime.
Une première alarme prévient le porteur du bracelet lorsqu'il rentre dans une zone interdite. Si celui-ci reste dans la zone, la victime est à son tour informée, ainsi que les forces de l’ordre qui peuvent intervenir.
Environ 1 000 bracelets sont d'ores et déjà disponibles, selon le ministère de la Justice. Il pourra être administré sur décision d'un juge, à la fois pour accompagner un contrôle judiciaire, et en tant que condamnation, mais aussi, par un juge aux affaires familiales.
Le bracelet anti-rapprochement sera généralisé à toute la France d’ici la fin de l’année. Le dispositif est utilisé depuis plusieurs années en Espagne.