La Fédération nationale des cinémas français (FNCF) a annoncé avoir saisi en référé le Conseil d'Etat ce jeudi pour demander une réouverture anticipée des cinémas.
À l'arrêt complet depuis la fin de l'été, le monde du 7e art partage la grogne générale du monde de la culture face au prolongement de la fermeture des établissements culturels, qui devaient initialement rouvrir le 15 décembre dernier.
Repoussée au 7 janvier si la situation sanitaire le permet, cette nouvelle date annoncée par Jean Castex semble être un horizon trop lointain. Cette date fait encore plonger davantage les cinémas dans l'anxiété. La colère est également montée d'un cran chez les professionnels du secteur après l'annonce de la réouverture des lieux de cultes durant les fêtes.
Autant de raisons pour expliquer cette procédure de "référé-liberté", qui permettrait au Conseil d'Etat de prendre des mesures administratives rapides pour permettre cette réouverture, si jamais l'arrêté ministériel était considéré comme illégal.
Cinq théâtres parisiens ont également lancé une procédure du même ordre devant la plus haute juridiction administrative.