Le chemin de croix semble enfin se terminer pour les clubs amateurs du National 2.
Ce jeudi, la fédération française de football (FFF) a annoncé la reprise du championnat à compter du 13 mars prochain.
Après six mois sans compétition, hors Coupe de France, les joueurs vont pouvoir retrouver le sourire. Dans ce grand flou qui entoure le football amateur, Patrick Gonzalez, président de l'AS Saint-Priest, reste anxieux, et pour lui difficile de ne pas l'être.
En colère contre la FFF, mais également les ligues de district, le patron du club rhodanien regrette la situation presque dramatique qui hante les clubs amateurs. Entre une économie au ralenti et un contexte sportif fantomatique, la gestion de cette saison 2020-2021 est, selon lui, catastrophique.
La (triste) magie de la Coupe
La seule porte de sortie, avant l'annonce de la FFF, portait un nom bien connu : la Coupe de France. Mais qualifiés pour les 64es de finale, l'ASSP a été humilié sur la pelouse du GFA Rumilly-Vallières (5-1). Alors que le club pouvait recevoir une équipe de National 3 en 32e, les Sang et Or ont laissé passer leur chance.
Patrick Gonzalez qui a indiqué prendre la responsabilité de la défaite, n'a, en revanche, pas épargné ses joueurs et son staff.
Rayan Cherki, phénomène du cru
L'AS Saint-Priest est actuellement 8e du National 2, à cinq points du leader, le GOAL FC (entraîné par Cris). Et si la montée en National est jouable, le club peut se venter d'être le meilleur centre de formation amateur de jeunes joueurs.
Parmi les talents sortis, Rayan Cherki, phénomène de l'Olympique Lyonnais, et qui tente de faire sa place dans le groupe de Rudi Garcia.
Partenaire depuis quatre mois avec l'OL, l'ASSP veut devenir son "antichambre dans les années à venir". La passerelle idéale pour les nombreuses pépites du cru.