Ce mercredi, la Cour de cassation s'est emparée de l'affaire Barbarin. L'ancien Primat des Gaules avait-il l’obligation de dénoncer les violences sexuelles sur mineurs dont il a eu connaissance, même si les victimes sont désormais adultes ? C'est la question à laquelle la plus haute juridiction française a dû répondre en ce jour.
Un procès en plusieurs étapes
En 2019, le tribunal correctionnel avait condamné le cardinal à six mois de prison avec sursis estimant qu’il aurait dû informer le procureur de la République en 2014, lorsqu’une première victime est venue se confier à lui pour évoquer les agissements passés du père Preynat.
En janvier 2020, la Cour d'appel de Lyon avait par la suite relaxé Philippe Barbarin jugeant qu’il n’avait pas à dénoncer des agressions puisque les victimes, adultes désormais, pouvaient le faire elles-mêmes.
La Cour de cassation a donc confirmé la décision de la Cour d'appel de Lyon ce mercredi en rejetant le pourvoi des parties civiles. La plus haute juridiction française relaxe donc le cardinal Barbarin pour les faits de non-dénonciations d’agressions sexuelles sur mineurs.