Un chirurgien isérois, suspendu depuis le 1er mai, est accusé d'avoir opéré des dizaines de victimes sans "justification médicale". Au total, 80 victimes se sont manifestées.
Mais l'affaire va plus loin. Le Parisien informe ce jeudi que la famille d'un patient accuse le chirurgien, spécialiste du dos, d'avoir causé le décès de l'un de leurs proches en 2017. Le praticien avait insisté pour opérer le septuagénaire, malgré les risques, et sans proposer de solutions alternatives. La victime présumée a ensuite dû être amputée, suite à une obstruction des artères fémorales. Elle est ensuite décédé d'une infection généralisée.
Il s'agit du premier cas d'homicide involontaire dans cette affaire. Pour rappel, le chirurgien a été suspendu pour trois ans, dont 18 mois avec sursis, par le conseil de l'ordre des médecins. Il devra, en outre, rembourser 35 302 euros à la Caisse primaire d'assurance maladie. Il a fait appel auprès du Conseil d'État.