Le personnel du Médipôle de Lyon-Villeurbanne est en grève ce mercredi. Les soignants demandent de meilleures conditions de travail, mais aussi de meilleurs salaires et de la reconnaissance de la part de la direction.
Selon les grévistes, la direction aurait tardé à faire la demande de réquisition de personnels auprès de l'Agence Régionale de Santé. Ils attendent toujours de pouvoir échanger.
Mais selon la direction du Médipôle, l'ARS aurait finalement permis de mettre en place des réquisitions de personnels soignants pour les jours à venir pour assurer une sécurité de prise en charge.
"Nous faisons face à un mouvement de grève à l’initiative de la CGT, le mouvement est peu suivi au sein de l’établissement à l’exception du service réanimation, où nous comptons en ce moment 20 patients par définition très fragiles. Dans ce contexte, l’Agence Régionale de Santé vient de nous permettre de mettre en place des réquisitions de personnels soignants pour les jours à venir, affirme la direction du Médipôle.
Tout cela a été mis en œuvre afin d’assurer une qualité et une sécurité de prise en charge optimale pour nos patients. Nous sommes très surpris de ce mouvement dans la mesure où les négociations annuelles ont commencé le 17 juin avec mise en place du calendrier serré de négociations. Il est prévu que nous devons nous revoir le 5 juillet prochain, avec les organisations syndicales pour connaître leurs revendications.
Au regard de ce mouvement, nous allons recevoir cet après-midi une délégation afin d’échanger sur leurs revendications. Il faut dire aussi que, face à la pénurie nationale de personnels soignants qui pose des problèmes au quotidien dans les services, nous avons déjà mis en place depuis plusieurs semaines des mesures concrètes pour développer l’attractivité de l’hôpital de façon à recruter les soignants qui nous manquent.
En parallèle, des mesures pour les salariés actuellement en place ont également été annoncées la semaine dernière : prime et revalorisation temporaires pour rémunérer les équipes particulièrement mobilisées en ce moment. Face à tout ce que nous mettons en place et les discussions en cours et à venir, nous souhaitons que la grève s’arrête le plus vite possible dans ce service qui soigne des patients aussi fragiles."