Menacé de relégation administrative début juillet, l’OL a dressé le bilan d’un été tendu. « Nous avons perdu 200 M€ par an depuis la pandémie, 120 M€ depuis janvier », rappelle le DG Michael Gerlinger. Le maintien validé par la DNCG doit beaucoup aux apports de Michele Kang. Mais les contraintes ont pesé : « Nous avons réduit de moitié la masse salariale, je n’avais jamais vu ça », souligne-t-il.
Sept joueurs sont arrivés, dont Martin Satriano, mais le club n’a pas pu finaliser l’attaquant espéré le dernier jour. « C’était sans doute l’un des mercatos les plus difficiles que j’ai connus », admet le directeur technique Mathieu Louis-Jean, qui insiste sur l’importance de la mentalité et de la polyvalence des recrues. Le départ de Mikautadze vers Villarreal a permis d’équilibrer.
L’OL reste vigilant pour les prochains mois. « Avec Michele, nous avons convenu de ne plus jamais prendre les risques du passé », affirme Gerlinger. Un rendez-vous avec la DNCG est déjà fixé en décembre.