A deux mois de la deadline fixée par la Commission Européenne à la France concernant la réduction de ses émissions polluantes, le chef de l'Etat a convié les maires des principales agglomérations françaises, dont le maire de Lyon à une réunion sur la transition écologique.
Les élus écologistes, dont Grégory Doucet, ont indiqué à Emmanuel Macron, qu’ils étaient tous engagés dans des démarches volontaristes pour étendre et déployer des zones de faibles émissions dont l’efficacité repose sur de nouvelles obligations légales. Il s’agit en particulier de la possibilité de mettre en place des radars à lecture automatique aux entrées des ZFE, seul moyen selon eux d’en assurer le respect.
Une mesure qui risque de faire l'objet de controverses auprès des usagers du réseau routier lyonnais puisque la ZFE écarte les véhicules anciens et polluants du réseau, obligeant l'achat d'un nouveau véhicule.
Les élus ont ensuite insisté sur la nécessité d'une compensation financière de l'Etat sur le manque à gagner des recettes des transports publiques que les agglomérations ont connu durant la crise. Ils ont constaté qu'une très faible part du Plan de Relance était ainsi consacré aux transports en communs, pourtant indispensables dans la lutte contre la pollution.
Le communiqué se termine sur ce chiffre évocateur : 50 000
50 000 décès en France l'année dernière à cause de la pollution de l'air, un nombre égal... à celui du nombre de décès du coronavirus en France.