Alors que le maire de Bourgoin-Jallieu, Vincent Chiriqui, rénovait les locaux du pont Saint-Michel pour y reloger une partie des services municipaux, les études préalables ont révélé une bien mauvaise surprise. Des faiblesses structurelles, datant de sa construction, en 1976, affaiblissent le pont, qui pourrait s’effondrer à tout moment.
« Il manque des poutres par rapport à ce qui avait été prévu, le béton n’a pas non plus été posé avec le ferraillage nécessaire, détaille Vincent Chriqui au Dauphiné Libéré. Du coup, on ne peut pas exploiter ce pont en toute sécurité, c’est potentiellement dangereux. »
La circulation sur le pont a donc été coupée, ce lundi, et les locaux évacués, comme le recommandait le bureau d’étude. La mairie s’est alors demandé s’il ne fallait pas aussi couper la circulation sur la route qui passe sous le pont. « On nous a assuré que le pont pouvait supporter sa propre structure et qu’il n’y avait pas de risques s’il n’était pas sollicité », a répondu Vincent Chiriqui.
Des travaux d’étaiement seront entrepris dès janvier pour sécuriser la structure. Ils s’achèveront probablement fin février, date à laquelle le pont sera rouvert à la circulation. Mais cette solution est seulement temporaire. Deux options sont étudiées, quant à l’avenir du pont.
Soit il sera détruit et remplacé par une structure plus légère, soit de gros travaux de renforcement seront faits et un pont très différent, avec une nouvelle esthétique verra le jour. « Des études vont être réalisées afin d’examiner les deux possibilités » conclu le maire Vincent Chiriqui.