Trois combattants étrangers capturés dans le Donbass alors qu'ils combattaient pour l'Ukraine ont été condamnés à mort par la justice des autorités séparatistes pro-russes de Donetsk, jeudi 9 juin.
Cette condamnation à mort des deux Britanniques et d’un Marocain provoque une vive inquiétude du côté de l'ONU, qui a tenu à rappeler ce vendredi que les procès inéquitables de prisonniers de guerre constituent un « crime de guerre ».
Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, a déclaré que « le prétendu système judiciaire de ces républiques autoproclamées ne satisfont pas aux garanties essentielles d'un procès équitable, telles que les audiences publiques, l'indépendance, l'impartialité des tribunaux et le droit de ne pas être contraint de témoigner » , dans des propos reportés par franceinfo.
Boris Johnson, le Premier ministre britannique, s'est dit « consterné » par la condamnation à mort de deux de ses concitoyens. Downing Street, siège gouvernement britannique, affirme travailler avec Kiev afin de permettre leur libération.