Victime d’un jet de bouteille le 21 novembre lors du match de la 14e journée de Ligue 1 entre l'OL et l'OM, qui avait été définitivement arrêté suite à cet incident, Dimitri Payet a exprimé son ras le bol face à ce type d'incidents dans les stades et à l'inaction des instances professionnelles dans une tribune publiée dans Le Monde.
« J’en ai été la victime la plus médiatisée, même si je ne suis pas le seul à avoir été agressé d’une façon particulièrement lâche et inacceptable », a indiqué l'international français, qui fait référence aux autres incidents impliquant des supporters ayant eu lieu cette saison, notamment lors de Nice-Marseille, Angers-Marseille ou Marseille-Paris.
« Si on ne se sent pas protégés, on ne peut pas jouer »
« J’ai été autant blessé par la bouteille que par l’impression d’être le responsable des violences et de l’arrêt du match. Je dis stop ! (...) », lâche le meneur de jeu de l'OM. « Ce n’est pas le préfet qui se trouve sur le terrain, ni le procureur, ni le délégué de la Ligue, ni les présidents de Nice, de Lyon ou de Marseille. Ce sont les joueurs, c’est nous qui morflons. Et en l’occurrence, c’est moi qui tire les corners. Je dois arrêter de les tirer ? Arrêter de jouer ? Dites-moi », martèle le milieu de terrain.
« Je suis surpris que les acteurs – le gouvernement, la ligue, les clubs – n’assument pas un peu plus leurs responsabilités. C’est une forme de démission collective insupportable », regrette Dimitri Payet, qui estime également que les joueurs mériteraient une meilleure considération de la part des instances : « Les joueurs c’est nous. Si on ne se sent pas protégés, on ne peut pas jouer. »