6,5 milliards d'euros pour les jeunes. Annonce ce midi du premier ministre Jean Castex. La mesure phare de ce "plan jeune", baptisé "un jeune, une solution", est une aide de 4 000 euros pour embaucher un jeune et favoriser 450 000 recrutements d'ici à janvier.
Cette aide sera versée trimestriellement, et sera ouverte aux CDI mais aussi aux CDD d'au moins trois mois conclus entre août et janvier. Le curseur a été placé très bas, avec un accès à l'aide, y compris aux CDD de 3 mois seulement. Cela signifie la crainte que la génération qui arrive sur le marché du travail se retrouve violemment impactée par la crise.
Le montant de cette aide atteindra jusqu'à 4 000 euros pour les contrats d'un an ou plus. Le plafond de rémunération mensuel a été porté de 1,6 SMIC à 2 SMIC, soit un peu plus de 3 000 euros mensuels. L’âge maximal a cependant été maintenu à 25 ans, là où le Medef plaidait pour 27 ans. Le gouvernement espère de cette mesure 450 000 emplois, pour un coût évalué à 1,2 milliard d’euros.
Ce plan espère aussi sur la signature de 230 000 contrats d’apprentissage et 100 000 contrats de professionnalisation. Outre 100 000 places supplémentaires en service civique, il prévoit 300 000 "parcours d’insertion", dont 60 000 contrats aidés dans le secteur marchand, et 200 000 places supplémentaires en formation. Il est destiné à faire face à l’arrivée d'environ 800 000 jeunes sur le marché du travail.