L’État d’urgence prend fin ce samedi à minuit. Entré en vigueur le 24 mars pour faire face à l’épidémie de Covid-19, il avait été prolongé en mai jusqu’au 10 juillet. De nombreuses spécificités accompagnent cette fin d’État d’urgence.
Rassemblement
À partir du 11 juillet, les stades pourront de nouveau accueillir du public avec une jauge maximale de 5 000 personnes. Les hippodromes sont également concernés par cette réouverture, mais pas les discothèques, qui devront patienter encore jusqu'au mois de septembre au moins. Les croisières fluviales seront également de nouveau autorisées, mais pas les croisières maritimes internationales.
Travail
Avec la fin de l'État d'urgence sanitaire, les fonctionnaires retrouveront le délai de carence et les salariés du privé devront à nouveau patienter trois jours pour bénéficier de leur indemnisation. Toutes les heures supplémentaires au-delà de 5 000 euros seront de nouveau soumises au prélèvement fiscal.
Logement
Les fournisseurs d’énergie sont à nouveau autorisés à couper l’accès au gaz naturel et à l’électricité en cas de non-paiement des factures. Ce n’est pas le cas d’EDF, qui a assuré qu’elle suspendrait les coupures d’énergie et les pénalités de retard de paiement jusqu’au 1er septembre. En ce qui concerne les expulsions locatives, qui doivent théoriquement reprendre avec la fin de la trêve hivernale, elles restent toutefois proscrites.
Masque
Le port du masque reste obligatoire dans les transports en commun mais le plafonnement de son prix ainsi que celui du gel hydroalcoolique doit aussi se terminer. Il était fixé à 95 centimes pour un masque et 2,64 euros le prix d’un flacon 100 ml de gel.