Le 22 mars dernier était lancé l'essai clinique européen Discovery. Le but de cette étude est de tester l'efficacité de quatre traitements sur des malades du Covid-19 hospitalisés et gravement atteints. Mais à ce jour, les chercheurs estiment, qu'il n'y a pas encore de résultats sur l'efficacité des quatre médicaments.
Ces médicaments sont l'antiviral remdesivir, l'association lopinavir/ritonavir, une combinaison de ces deux anti-rétroviraux avec l'interferon beta, et enfin l'hydroxychloroquine, dérivé de l'antipaludéen chloroquine. L'Inserm a également annoncé que, l'essai comptait 750 patients inclus mercredi alors qu'il visait 3 200 patients en Europe, dont au moins 800 en France. Mais le processus de coopération européenne semble prendre plus de temps en raison de « difficultés réglementaires ».
« Ils nous ont dit qu'il fallait continuer » à inclure de nouveaux patients dans l'étude, a déclaré Yazdan Yazdanpanah, directeur de l'infectiologie de cet institut de recherche, concernant le comité d'experts qui s'est réuni lundi pour analyser les dernières données de Discovery. Il ajoute également que s'ils recommandent de continuer, cela signifie qu'« ils considèrent qu'il n'y a pas de problème de toxicité, qu'ils ne voient pas d'efficacité majeure ».
Les chercheurs de l'essai Discovery vont alors inclure plus de patients, pour « essayer de montrer une efficacité ».