Les décrocheurs de portrait sont de nouveau devant la justice. Six d’entre eux comparaissent ce mardi à Lyon pour avoir décroché un portrait d'Emmanuel Macron de la mairie de Jassans-Riottier en mars dernier pour dénoncer l’inaction climatique du gouvernement. En première instance, le tribunal de Bourg-en-Bresse avaient écopé d’amendes avec sursis.
En appel, les décrocheurs espèrent que le tribunal de Lyon jugera cette pratique légitime comme en septembre dernier. Lors d'une autre affaire, deux décrocheurs de portrait ont été relaxés par le tribunal de grandes instances de Lyon. La justice avait reconnu « l’état de nécessité et la légitimité des actions de désobéissance civile face à l’urgence climatique »